Réseau Enfant et Psychanalyse (REP)

Un des points soulevé dans la commission-débat et largement relayé par les échanges entre membres portait sur l’intérêt et la nécessité de développer les initiatives à propos de la clinique psychanalytique avec les enfants. Il a donc été décidé de créer une structure spécifique pour mettre ce thème au travail, en réseau sur tous les pôles, avec un responsable national pour l’organiser et le fédérer.

Ce réseau se place sous l’intitulé des « Formations cliniques du Champ lacanien » prévues pour abriter, outre les Collèges cliniques, des structures spécifiques d’étude et de recherche. Le CO m’en a confié la coordination. Un premier échange au moment des journées avec des élus et des collègues prenant déjà la responsabilité d’une activité autour de la clinique des enfants a permis de faire un tour de ce qui existait, organisé par un ou plusieurs membres, ou par un cartel : séminaires, événements ponctuels (conférence par ex.), groupes de travail, lectures de textes.

Dans chaque pôle, au moins une personne en coordination avec le ou les élus, sera représentant du REP et se chargera particulièrement de la diffusion, de l’information et du soutien si nécessaire des projets.

En particulier, il serait intéressant que chacun puisse faire connaître et connaître les thèmes et les titres des travaux, des personnes, groupes, cartels, travaillant à propos de la clinique des enfants, et de préciser si un écrit en témoigne, ce afin que chacun puisse savoir à qui et où s’adresser pour échanger sur ce qui l’intéresse. Une liste pourrait être établie, mise à jour régulièrement et diffusée périodiquement. Le mensuel accueillera dans une rubrique occasionnelle REP des textes et travaux portant sur la clinique psychanalytique avec les enfants. Le REP peut aussi organiser des événements ponctuels. Je vous invite à donner votre avis, vos propositions, soit directement à moi, soit aux élus qui me transmettront ainsi qu’aux responsables locaux du REP là où il y en a.

Bien cordialement, Martine Menès

Le REP International

Les objectifs principaux du REP sont de développer la recherche sur les questions que pose l’orientation psychanalytique dans la clinique avec les enfants, et de permettre des liens entre les cliniciens intéressés par cette problématique. Les REP organisent des activités qui sont ouvertes à toutes les personnes intéressées.

Le REP international partage ses travaux sur son BLOG (réservé aux membres)

REP France : Si vous souhaitez organiser une activité, proposer un thème de travail, ou tout autre initiative, adressez votre projet à menes.m@sfr.fr. Pour être inscrit/e sur la liste spécifique des adresses mails, envoyer votre adresse à menes.m@sfr.fr

REP Italia – Rede Psicanalise e Criança : Les personnes intéressées peuvent s’adresser à Repsy.italia@gmail.com à l’attention des deux modérateurs : à Milan/FCL : Maria-Teresa Maiocchi, maidal@tin.it, et à Rome Praxis/FCL : Susanna Ascarelli e Roberta Giacchè: repsy.italia@gmail.com.

REP en langue espagnole : le RHIPNA (red hispanoparlante de psicoanalise de ninos et adolecentes), regroupe des participant/e/s d’Espagne, Colombie, Argentina, Venezuela, Panama et Puerto Rico) ; Un blog est ouvert pour la circulation de travaux : redhipna.blogspot.com

Et nombre de Forums brésiliens (Bel Horizonte, Sao Paulo, Salvador de Bahia, Natal, Aracaju, Rio de Janeiro) ont une activité REP locale.

Deux groupes, en lien avec les deux Forums de Tel Aviv, travaillent en Israël.

Il est possible de communiquer avec tous les membres du REP en utilisant la liste REP: rep@champlacanien.net, et le Blog REP international www.champlacanien.net/rep

Activités du REP

Les activités du REP se consultent dans la section Événements : Événements > Réseau enfant et psychanalyse

Ci-dessous, vous trouvez une archive des Activités plus anciennes.

« RENCONTRE AVEC UN PSYCHANALYSTE :
DE L’ENFANT OBJET À L’ENFANT SUJET »

JOURNEE DU RESEAU ENFANTS ET PSYCHANALYSE (REP)
DANS LE CADRE DES FORMATIONS DU CHAMP LACANIEN
Organisation par le REP du pôle Aix-Marseille-Corse de l’EPFCL-France

SAMEDI 4 juillet 2015, de 9h à 18h
Au Centre Hospitalier de Montperrin – Salle de l’Auditorium –
av, du Petit Barthelemy – 13 090 Aix en Provence


La rencontre avec un enfant, en institution comme en libéral, s’inscrit sous une particularité : l’enfant est – presque – toujours objet de la demande d’un autre, au motif d’un symptôme gênant pour son entourage, familial ou scolaire.

Le premier temps du travail consistera à questionner le statut de cette demande et à faire en sorte que l’enfant puisse faire entendre son avis. Ce symptôme est-il gênant pour lui aussi ou bien est-ce d’autre chose dont il a à se plaindre ?

La rencontre singulière avec un psychanalyste peut créer les conditions d’expression du sujet-enfant qui aurait quelque chose à dire de sa condition d’enfant soumis aux impératifs nombreux de son entourage. L’enfant peut alors prendre la parole.

Le pari du psychanalyste s’inscrit bien dans cette assertion : » prendre la parole fait advenir un sujet. »

En outre, la rencontre avec un psychanalyste peut permettre à un enfant de sortir de sa place de symptôme de l’Autre pour construire son propre symptôme, moins coûteux pour lui.

Soutenu comme sujet désirant, il peut apercevoir comment se soustraire, en partie, à l’emprise des fantasmes parentaux, tout en poursuivant la construction de sa névrose infantile face à l’énigme du désir de l’Autre, l’élaboration de sa question symptomatique ou encore sa réponse à la jouissance de l’Autre.

Dans cette rencontre avec l’enfant, il s’agit de s’assurer des conditions d’un travail analytique possible et d’en repérer les particularités. Notamment ce qui détermine l’entrée ou la fin de la cure, moments dont on peut supposer qu’ils ne se posent pas dans les mêmes termes que pour un adulte.

Dans le contexte de notre époque d’évaluation, d’uniformisation et de catégorisation des symptômes en « troubles » qu’il s’agit de faire taire, nous tenterons de démontrer lors de cette journée la pertinence et l’efficacité de l’approche psychanalytique dans la clinique de l’enfant.

SÉMINAIRE AUTISME 2015-2016

organisé par Françoise Josselin et Dimitra Kolonia

POUR UNE LECTURE PSYCHANALYTIQUE DE L’AUTISME : DE QUOI L’AUTISME EST-IL LE NOM ?


Pour la troisième année, nous poursuivons le séminaire sur l’autisme. Après avoir parcouru les moments théoriques qui ont marqué l’histoire de ce concept à travers les travaux de Bleuler, Kanner, Asperger, puis ceux des psychanalystes anglo-saxons, Mélanie Klein, Margareth Mahler, Frances Tustin,  Bruno Bettelheim, nous avons poursuivi avec l’avancée de Rosine et Robert Lefort  sur la spécificité de la cure psychanalytique selon l’orientation donnée par l’enseignement de Lacan dont nous avons étudié plus particulièrement son nouage borroméen. Cette année nous mettrons au travail, avec la participation de volontaires, la question suivante :                                                 

De quoi l’autisme est-il le nom?

à travers ce qu’en disent les autistes en particulier dans leurs écrits.

Lieu : EPFCL – 118, rue d’Assas 75006 Paris 75006 de 14h à 16h

  • 03/10 : Les écrits de Joffrey Bouissac
  • 14/11 : Les écrits de Temple Grandin
  • 05/12 : Les écrits de Donna Williams
  • 16/01 : Les écrits de Daniel Tammet
  • 06/02 :  Les écrits de Birger Sellin
  • 12/03 : Les écrits de Judy et Sean Barron
  • 09/04 : L’idiot de Dostoievski
  • 07/05 : Les écrits d’Hugo Horiot
  • 04/06 : Clôture

3ÈME JOURNÉE NATIONALE DU REP EN FRANCE – Parents, enfant et psychanalyste : De la plainte de l’autre à une demande autre


Le symptôme devenu insupportable est ce qui conditionne la venue en analyse du sujet. Lacan nous rappelle qu’un symptôme n’est analysable que lorsqu’il est constitué pour le sujet. Or le sujet infans le plus souvent ne se plaint pas. « On » se plaint de lui, « on » se plaint à sa place, voire « on » le plaint, mais lui ne dit mot de ce symptôme qui fait désordre. Comment passe-t-il de la plainte de l’autre à une demande qu’il adresse, c’est la question qui traversera cette journée.
Marie Daisy Selin

Accueil : 9h30

Première séquence : de 10h à 12h30, présidée par Colette Soler

– Marie Daisy Selin, « Le symptôme, ne pas en faire tout un fromage ! »
Si la demande ne se sustente pas de l’insupportable du symptôme que le sujet adresse à l’analyste, comment dans une cure d’enfant s’articulent désir et symptôme ? Nous tenterons de l’illustrer à partir de quelques vignettes cliniques.

– Claire Josso Faurite, « Si vous réfléchissiez… »
L’appel au savoir et ses interférences imaginaires dans l’analyse d’une petite fille.

– Lina Velez, « L’entrecroisement du désir de la mère et du désir de l’enfant »
Aux besoins du nouveau-né, la mère impose des interprétations qui puisent dans son désir. L’enfant perçoit les réponses de la mère à son appel, non sans malentendus. Les repères théoriques seront mis à l’épreuve de la clinique, à partir d’un cas.

Pause déjeuner : de 12h30 à 14h

Deuxième séquence : de 14h à 17h, présidée par Marc Strauss

– Claire Duguet, « Le jeu du pendu »
À partir d’un cas de phobie chez une petite fille, nous interrogerons, avec Freud et Lacan, la question du père.

– Élisabeth Léturgie, « L’autiste et son rapport particulier au langage »
Comment saisir que même pris dans le champ du langage, puisqu’on parle de lui et qu’il peut se boucher les oreilles pour ne pas entendre certains mots, le sujet autiste est en difficulté avec la parole et démuni dans son maniement.

– Martine Menès, « Tu me dis bonjour comme si j’étais normal »
Comment dans l’analyse d’un enfant se révèlent les nouages qui le structurent.

Clôture

2ÈME JOURNÉE NATIONALE DU REP EN FRANCE – Le psychanalyste et l’autiste

Colloque, le samedi 29 septembre 2012


8h30 – Accueil

MATIN

Présidence, Martine Menès

9h15 – Ouverture, Sol Aparicio
9h30-10h30
Bernard Nominé, L’enfant autiste et son corps
Élisabeth Léturgie, Émergence subjective dans l’autisme ?
Discutant, Jean-Pierre Drapier

Débat

10h30-12h

Table ronde du REP, animée par Josée Mattei :
Bernard Brunie, Un petit loup et « ses parents »
Marie Daisy Selin, « Prénom→croquemots
Elisabeth Pivert, « De quelle couleur est ton thé ? »

Débat

12h00 -13h00

Invité : Bernard Toboul (Espace Analytique), Le fait de l’analyse dans une cure d’autiste.
Discutant, Carlos Guevara

Débat

APRÈS-MIDI

Présidence, Sol Aparicio

15h00-16h00
Invité : Jean-Claude Maleval (École de la Cause Freudienne),
De la structure autistique
Discutant : Frédéric Pellion

Débat

16h-17h30

Table ronde animée par Patrick Barillot
Sylvana Clastres, Quand le sujet parle…
Muriel Mosconi, « Faire le lion »
Françoise Josselin, Le génie de l’autisme

Débat

17h30 – Clôture, Colette Soler

Le colloque se tiendra à la Faculté de Médecine, Amphithéâtre Weiss – 45, rue des Saints-Pères – 75005 Paris.

1ÈRE JOURNÉE NATIONALE DU REP EN FRANCE – L’enfant et la structure


La question de la structure nous semble fondamentale à aborder dans une pratique analytique avec les enfants car, d’une part elle met particulièrement en lumière les liens de dépendance vitale mais aussi inconscients qui unissent l’enfant et ses parents, et d’autre part son repérage infléchit la direction de la cure.

Quand on parle de structure en psychanalyse de quoi parle-t-on ? Dans le texte de Freud, la structure du sujet est présente avec les topiques ; Lacan va l’articuler à partir de la structure du discours qui définit un sujet de l’inconscient pris dans le langage.

Pour parler de structure du sujet, il faut que le sujet de l’inconscient soit constitué. Pour l’enfant, pris dans la nécessité du développement, cette constitution ne s’inscrit pas dans un processus linéaire mais dans une temporalité logique.

Comment repérer la structure clinique de l’enfant ? Comment différencier les effets de la structure familiale, voire conjugale, sur cet enfant et la manière dont il y répond ? Autrement dit quel est le choix du sujet ?

A quel moment peut-on parler de structure chez l’enfant ? A l’aune du temps logique nécessaire pour qu’une structure s’articule de manière définitive, c’est-à-dire fixée, comment distinguer psychose, névrose, perversion chez l’enfant ? Comment penser l’autisme, psychose particulière ou structure à part ? Nous mettrons au travail toutes ces questions dans cette journée par les interventions de quelques-uns des participants au REP et dans les débats qui s’en suivront.

16 MAI 2009 PREMIÈRE APRÈS-MIDI DU REP


La première après-midi du REP a eu lieu Samedi 16 mai au local de l’EPFCL-France à Paris, et a réuni une cinquantaine de participants. Elle a permis un échange sur une clinique variée, toujours orientée par la psychanalyse, auprès d’enfants y compris très jeunes. Les interventions et les débats ont été riches et animés.

L’idée de prochaines après-midis est en route, à Paris et dans le Sud-Est. Plusieurs groupes se sont constitués, qui se proposent de poursuivre ce travail autour d’axes précis. Ces groupes sont ouverts, réunissent parisiens et provinciaux, d’autres peuvent être créés.

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