Identification et fantasme

Si le sujet commence son histoire en se cherchant dans l’identification, c’est dans le fantasme qu’il se trouve. Qui cherche trouve : la clinique psychanalytique confirme le dicton en exposant diversement ses trouvailles du « Je suis où je ne pense pas ».
À partir du séminaire de Lacan « L’identification », une lecture du parcours subjectif peut être proposée en trois temps logiques : un temps pour comprendre (Un), précédé nécessairement d’un instant de voir (moins-Un, « la privation du tour non compté »), et suivi d’un moment de conclure que Lacan appelle à l’occasion « l’identification fantasmatique ».
C’est en trois temps, deux mouvements, « le fading constitutif de son identification » et le « retour à une espèce de fixité » que le sujet incorpore le signifiant. Ces trois temps scandent la mise en place de l’intersection entre la détermination signifiante et le réel du corps, à la mesure de la logique du fantasme.
Avec le nœud borroméen Lacan démontrera ensuite ce qui se montre dans la clinique : le nœud de l’identification, comment faire Un avec trois. Il y a forcément une erreur de compte dans cette « opératoire », c’est pour-quoi : « II faut le temps de se faire à être ».

Sommaire

– Trivialité
– Ontique
– Les identifications freudiennes
– Du trait au trou
– des tours et du nœud
– La temporalité du sujet
– Un sujet en deux mouvements
– Un sujet en trois temps, deux mouvements
– Le temps pour comprendre : assumer Un
– L’instant de voir : prendre en compte le moins-Un
– Le moment de conclure : calculer le a
– Se trouver dans le fantasme
a-temporalité
– II faut le temps

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